Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

islam laïque

26 février 2024

Accueil - sommaire

Publicité
Publicité
4 novembre 2020

Hommage à Graeme Allwright : Qui a tué Davy Moore ? - Qui a tué Samuel Paty et pourquoi est-il mort ?

c5f2c44a-13a8-11eb-b8ad-02fe89184577

 

 

Hommage à Graeme Allwright 

Qui a tué Davy Moore ?

Qui a tué Samuel Paty et pourquoi est-il mort ?

 

- Ce n’est pas moi dit l’imam qui prêche chaque vendredi la haine des apostats, des mécréants, des kouffars, des polythéistes et des associateurs.

- Je n’y suis pour rien dit l’instructeur de la mosquée qui inculque aux enfants la terreur de l’enfer où ils brûleront pour l’éternité s’ils s’écartent des préceptes de Muhammad .

- Fichez-moi la paix dit le rappeur :  quand j’appelle à égorger les blancs et à brûler les églises, c’est pour faire le buzz sur internet et amuser les potes de la cité.

- Ne m’interrogez pas dit le pédagogue qui milite inlassablement pour mettre l’élève au centre de l’école et les parents à l’intérieur.

- Comment osez-vous me poser la question dit l’historien de l’immigration pour qui les musulmans posent moins de problèmes d’intégration que les Italiens, Polonais ou Espagnols de culture trop chrétienne.

- Passez votre chemin dit le philosophe qui exige la suppression des frontières et l’accueil inconditionnel de tous les arrivants de partout.

- Pourquoi m’interpellez-vous dit le sociologue pour qui toutes les conduites déviantes ne sont que l’effet de causes sociales et la religion un frêle habillage superficiel.

-  Ne m’accusez pas dit l’auteur de médiocres polars dans lesquels les musulmans sont toujours d’innocentes victimes de beaufs français racistes.

- Taisez-vous dit la péronnelle élue du 93 qui en 2013, après Mohamed Merah, prédisait qu’il n’y aurait jamais de terrorisme islamique en France.

- Ma personne est sacrée répond le leader d’extrême-gauche qui manifestait au milieu des Frères Musulmans sur les cris d’Allahou Akbar.

- N’exigez rien de moi dit le journaliste moustachu, en quête perpétuelle d’affaires Dreyfus imaginaires, qui compare, comme Erdogan, les musulmans d’aujourd’hui aux juifs d’hier alors que les insultes antisémites imprègnent la langue arabe depuis toujours et que Mein Kampf ou les Protocoles des Sages de Sion sont traduits dans tous les pays musulmans avec un succès inégalé.

- Nous ne savions pas, affirment les élus de tous bords qui pactisent avec les groupes islamistes et violent les lois laïques afin de s’assurer le vote d’électeurs déjà soumis à la charia locale.

- Nous le pleurons dit la hiérarchie de l’Éducation nationale qui persécute les quelques professeurs courageux au nom du «pas de vague ; baissez les yeux et rasez les murs !».

- C’est moi dit fièrement le jeune tchétchène, car je suis un musulman rigoureux et je veux aller au paradis d’Allah, parce que seules m’importent les frontières de la Tchétchénie ;  en tant qu’immigré, je n’ai pas d’efforts à faire pour m’intégrer ni de devoirs envers vous, parce que l’école ne m’a appris qu’à désobéir à vos lois et que la France est le pays des Croisades, du crime contre l’humanité, de la laïcité impie, de l’athéisme, du racisme systémique, de la colonisation génocidaire, héritières d’une histoire abominable comme tant de vos actrices et de vos chanteuses, de vos penseurs et de vos universitaires le répètent infatigablement à la radio et  à la télévision.

Laïcix, Gaulois résistant

 

Graeme Allwright couv

 

- retour à l'accueil

26 octobre 2020

Vivement la rentrée des classes - égorgeurs

Note-moyenne-pour-l-ecole-francaise

 

 

Vivement la rentrée des classes - égorgeurs

 

Messieurs les égorgeurs islamistes, pourquoi en rester là et ne viser que les professeurs d’histoire ?

Songez que dans l’école française les enseignants de biologie exposent l’évolution, l’origine animale de l’homme et la reproduction, que les professeurs de physique affirment que la Terre est ronde et n’est pas le centre de l’univers qui a 13,8 milliards d’années, qu’en E.P.S. on pratique la mixité des activités sportives, que les enseignants d’arts plastiques montrent des peintures et des sculptures de personnes nues, chefs d’œuvres de l’art occidental, que les professeurs de lettres citent Rabelais, Diderot, Voltaire, Baudelaire ou même Albert Cohen, que les professeurs de philosophie présentent l’athéisme antique et moderne ou la pensée de philosophes juifs, qu’en mathématiques le signe «+» s’écrit avec une croix, sans parler de l’écoute musicale ni de l’éducation sexuelle.

Ne restez pas inactifs devant tant de provocations qui heurtent et déconsidèrent les vérités éternelles du dogme.

L’école française prétend aiguiser les arguments et affûter les idées des élèves afin qu’ils puissent penser par eux-mêmes ; c’est inutile quand on dispose de couteaux aiguisés et de hachoirs affûtés pour maintenir la foi intacte.

N’oubliez jamais votre devise ; «Ceux qui disent que le Coran contient des passages violents, nous les tuerons pour prouver le contraire».

Et désormais on sait combien vaut la peau d’un prof, aux yeux de vos rejetons : 300 euros.

Décapiteurs fanatiques, encore un effort pour imposer la charia à l’aide du jihad, de la guerre sainte.

Laïcix, Gaulois résistant

 

la-reponse-de-l-ecole24535-Coran-noir

 

 

- retour à l'accueil

5 octobre 2018

les élites françaises ont fermé les yeux sur l'islamisation du pays, Yves Mamou

81BTT9ocMaL
face à l'islamisme, nos élites ont trahi

 

 

les élites françaises ont fermé les yeux

sur l'islamisation du pays

Yves Mamou

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que l'existence de tensions communautaires a été reconnue par Gérard Collomb lui-même, le journaliste Yves Mamou accuse les élites françaises de s'être coupablement désintéressées de l'immigration, et d'avoir fermé les yeux sur l'islamisation du pays.

 

d9b208614500b6f80739755fd29fad52

 

Yves Mamou est un ancien journaliste du Monde. Il a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Insitute, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Hezbollah, dernier acte (éd. Plein jour, 2013) et Le Grand abandon. Les élites françaises et l'islamisme (éd. L'Artilleur), paru le 25 septembre 2018.

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Selon vous, l'immigration et l'islamisation auraient pour conséquence d'empêcher les Français de «faire nation» ? Quel lien faites-vous entre la supposée émergence perturbatrice de l'islam et la supposée désagrégation de la nation française ?

Yves MAMOU - Le Grand Abandon est une tentative de reconstitution. J'ai essayé de savoir pourquoi et comment, à côté de la nation française, une nation islamique avait pu progressivement se constituer.

Les déclarations fracassantes de Gérard Collomb, ex-ministre de l'Intérieur, au matin de sa passation de pouvoir à Edouard Philippe, Premier ministre, montrent que la juxtaposition de ces deux nations aujourd'hui en France engendre un risque d'affrontement. Nous sommes aujourd'hui «côte à côte» (sous-entendu musulmans et non-musulmans) a dit Gérard Collomb, mais rien ne garantit que demain nous ne serons pas «face à face». Cet avis de guerre civile en bonne et due forme a été proféré par l'homme qui, pendant un an et demi, Place Beauvau, a eu sous les yeux, au quotidien, tous les rapports de police et de gendarmerie.

 

e176ae4_Q4x4dEj-hJvB1tBsmt6wMmM4
du "côte à côte" au "face à face"

Gérard Collomb est partie prenante de l'élite politique française. Il abandonne son poste en informant que la guerre civile est à nos portes. Une fuite qui à elle seule justifie mon titre «Le Grand Abandon». L'avertissement aurait eu plus de force s'il avait été proféré par un ministre en exercice. L'avoir prononcé sur le pas de la porte a fait que certains médias ne l'ont même pas repris.

La guerre civile se définit comme le déchirement d'une nation. Je ne sais pas si cette guerre aura lieu, mais il m'a semblé utile de m'interroger sur la présence de deux nations sur le même territoire national. Parfois, ce sont des frontières mal tracées qui créent les conditions d'un affrontement entre deux nations.

Mais en France, la nation islamique a été fabriquée de toutes pièces. Elle est le résultat d'une politique. Les élites françaises, c'est-à-dire les grands corps de l'État, les partis politiques, les experts, les magistrats, les médias, les élites culturelles… ont, pour de multiples raisons, plusieurs décennies durant - et encore aujourd'hui - encouragé et légitimé l'immigration musulmane.

Cette préférence des élites pour l'islam a produit un fossé abyssal entre la France d'en haut et la France d'en bas.

Le Baromètre de la Confiance que le Cevipof, le centre de recherches de Sciences Po, publie année après année, illustre parfaitement le phénomène : la majorité de la population française témoigne à l'égard de sa classe politique d'une gamme de sentiments qui va de l'écœurement au dégoût, en passant par le rejet et l'indifférence. Et sur quoi se cristallise cette rupture entre le haut et le bas de la société ? Sur l'islam jugé trop invasif et l'immigration jugée excessive.

Curieusement, ce baromètre du Cevipof sauve la mise de deux institutions, l'armée et la police qui jouissent d'un taux de confiance de près de 80 %.

 

Migrants-5-448x293

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Peut-être, mais est-ce suffisant pour affirmer comme vous le faites que l'islamisme et l'immigrationnisme ont été voulus, théorisés, écrits et préparés à l'avance ?

L'immigration a été voulue et organisée, mais l'islamisation de cette immigration n'était sans doute pas inscrite au menu. Si l'immigration se poursuit malgré l'islamisation, c'est sans doute que nos élites la jugent insignifiante. Ou bien qu'elle leur est indifférente. Et c'est cette indifférence au risque de guerre civile que j'ai voulu souligner.

La constance avec laquelle le Conseil d'État a aidé à la constitution d'une nation islamique en France est sidérante.

Je liste dans mon livre tous les arrêts du Conseil d'État favorables à l'immigration musulmane, favorables au voile, favorables au burkini, favorables à la burqa, favorables aux familles polygames et j'en passe. Idem pour le Conseil constitutionnel qui trouve conforme à l'intérêt général de laisser les écoles salafistes proliférer ou de supprimer, au nom de la «solidarité», les peines qui frappaient autrefois les délinquants qui facilitaient l'immigration clandestine. Mon livre passe également au crible l'étrange aveuglement de l'Observatoire de la laïcité quand il est question d'islam et l'étrange sensibilité du Conseil supérieur de l'audiovisuel aux récriminations des téléspectateurs musulmans.

 

Il existe bel et bien une préférence des

élites françaises pour l'islam

Tout ce que j'avance dans mon livre est sourcé. Le Grand Abandon est riche de plus de 700 notes et références. L'ordonnancement et la mise en relation de ces faits étayés et vérifiés entre eux mettent en lumière une évidence : il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l'islam.

Ce qui nous ramène à votre première question. Ce n'est pas seulement l'islam qui empêche aujourd'hui de faire nation. Les élites aussi ne veulent plus faire nation.

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - «L'antiracisme politique qui sévit aujourd'hui n'a jamais eu pour but de combattre le racisme.» Que voulez-vous dire ?

Je n'ai pas remarqué de mobilisation des organisations antiracistes contre le rappeur Nick Conrad qui a chanté le meurtre des Blancs et des enfants blancs dans les crèches. Ni contre les Indigènes de la République ou le syndicat SUD Éducation qui ont organisé des séminaires «racisés» fermés aux «Blancs», ni contre Médine qui rêve de crucifier les laïcards au Golgotha, ni contre Mmes Ernotte (France Télévisions) et Nyssen (ministère de la culture) qui souhaitaient voir moins de «Blancs» à la télévision.

Médine-rappeur-islamiste

En revanche, quand Éric Zemmour a affirmé que les immigrés étaient surreprésentés dans les prisons, ou quand Georges Bensoussan a tenté d'expliquer que l'antisémitisme sévissait dans une large frange de la population musulmane en France, les associations antiracistes se sont unies pour les traîner devant un tribunal. Au nom de la lutte antiraciste!

Ces quelques exemples permettent de situer la zone d'action de l'antiracisme : faire taire tout critique de la «diversité». La «diversité» n'est pas un slogan antiraciste un peu creux. Je démontre dans mon livre que la «diversité» est en réalité une politique.

Et cette politique passe par les organisations antiracistes subventionnées par l'État, par l'école où l'apprentissage de l'arabe est proposé aujourd'hui dès le primaire, par une politique du ministère de la Culture qui subventionne la «diversité» au cinéma et au théâtre, par l'Afnor qui labellise les entreprises pour plus de «diversité», par le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui, avec son Baromètre de la «diversité» rêve d'imposer des quasi quotas ethniques sur le petit écran, et par divers lobbys comme le Club XXI d'Hakim el Karoui ou l'association Coexister...

Le Grand Abandon démontre que l'antiracisme politique et le discours diversitaire n'ont pas pour but de combattre le racisme. Ce sont des outils au service d'une réinitialisation des consciences. Ils servent à marteler que les immigrés de couleur sont par essence des victimes.

 

La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique

Les services du Premier ministre diffusent actuellement des clips contre les violences sexistes. L'un de ces clips montre un «Blanc» qui agresse sexuellement une jeune fille d'origine maghrébine laquelle est défendue par une «Blanche» en couple avec un homme noir. Ce clip d'État d'une grande pureté idéologique assigne la violence sexuelle aux hommes Blancs et refuse d'évoquer celle qui peut aussi exister chez les «victimes» de couleur. J'affirme que cette victimisation forcenée des Français de couleur participe à la fabrication de la violence d'aujourd'hui.

 

ob_96002f_screen-shot-2018-10-03-at-11-56-42
clip d'État d'une grande pureté idéologique

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Quand vous parlez des «élites», qui désignez-vous exactement? Peut-on mettre tous les responsables politiques, économiques, culturels, médiatiques… dans le même panier ?

Mon livre passe en revue les partis politiques, le ministère de la justice, les associations antiracistes, l'université, l'école, les experts, les intellectuels, le monde du cinéma et du théâtre et de quelques autres encore… Chacun de ces groupes ou institutions œuvre, dans le champ qui est le sien, à la promotion de la «diversité» et de son corollaire le «vivre-ensemble».

J'ai déjà évoqué le cas du Conseil d'État, du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Mais je liste également le cas des intellectuels qui pétitionnent et lynchent médiatiquement toute personnalité publique qui émet des opinions non conformes aux leurs. L'écrivain algérien Kamel Daoud en a ainsi fait les frais quand il a expliqué que les viols de masse de Cologne en 2015 étaient dus à l'importation en Allemagne d'une culture patriarcale des relations entre les sexes. Les experts justifient et encouragent l'immigration au nom de supposés bienfaits économiques. Le ministère de la justice met à mal la liberté d'expression des Zemmour et Bensoussan… etc.

J'ai 600 pages d'exemples et de logiques qui s'emboîtent les unes dans les autres et qui tous ensemble concourent à une révolution, «par le haut».

En trente ans, la société française a quitté un modèle laïque républicain pour être projetée dans un modèle multiculturaliste, communautariste et anti-laïque. Il s'agit d'une authentique révolution qui se poursuit encore aujourd'hui sous nos yeux. Les élites politiques, économiques et institutionnelles ont balayé le vieux modèle laïque et républicain sans demander l'avis du reste de la population. Les élites françaises ont été à l'origine du plus grand casse du siècle, lequel s'avère être aussi un casse de la démocratie et de la laïcité. Pour quel profit ? Je crains que seul l'islamisme soit à même de tirer les marrons du feu.

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les politiques ont selon vous une responsabilité toute particulière dans la diffusion de l'islamisme. Tous, y compris le Front national, pourquoi ?

Le Front national a joué les repoussoirs. Par sa seule présence, le Front national a empêché l'émergence de tout débat sérieux sur l'islam et l'immigration. Les éructations de Jean-Marie Le Pen toujours à la limite du racisme et de l'antisémitisme ont contribué au caractère hégémonique du discours antiraciste. Marine Le Pen a bien tenté de redresser l'image de son parti, mais le mal était fait. Et il dure encore.

Quant aux gouvernements de gauche, ils portent une responsabilité historique que j'expose dans Le Grand Abandon.

 

7707265
l'islam-gauchisme porté par les élites politiques

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Vous reprochez aux politiques, notamment de gauche («islamo-gauchistes») leur clientélisme, mais vous le reconnaissez vous-même en introduction, les musulmans deviennent une composante à part entière de la population: il faut bien que des politiques leur parlent à eux aussi ?

La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique: baux emphytéotiques pour la construction de mosquées, heures de piscine réservées aux femmes, etc., cela dans le but de recueillir les voix des musulmans. L'islamo-gauchisme accompagne la violence islamiste pour conquérir le pouvoir. Ce sont deux démarches différentes, mais les deux instrumentalisent les musulmans comme outil de conquête du pouvoir.

 

En trente ans, la société française a quitté

un modèle laïque républicain pour être projetée

dans un modèle multiculturaliste, communautariste

et anti-laïque

Cette instrumentalisation de l'islam par la gauche a creusé la tombe de la laïcité. La laïcité non plus n'est pas un mot creux. C'est l'espace de la citoyenneté. Et la citoyenneté c'est l'espace du politique parce qu'il est débarrassé de tous les sujets qui ne prêtent pas à la discussion et à la négociation. Si la laïcité a cantonné la religion au domicile et aux lieux de culte, c'est précisément pour les sortir de l'espace politique. En réintroduisant la religion - et surtout la religion musulmane - dans l'espace de la politique, la gauche (mais aussi la droite) a disséminé les germes de la guerre civile.

 

burkha
la religion musulmane introduite dans l'espace public

 

Une République laïque ne doit reconnaître que des citoyens et non des communautés, et moins encore des communautés religieuses. Penser comme le font nos élus de droite et de gauche que la République doit des mosquées aux musulmans est une erreur et une trahison. Une erreur parce qu'elle conforte le communautarisme et le sécessionnisme musulman. Et une trahison parce que ce que la République doit aux Français, quelle que soit leur confession ou leur couleur de peau, ce sont des écoles, la liberté de pensée et d'expression.

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Vous critiquez beaucoup aussi l'Église. Mais n'est-elle pas dans son rôle lorsqu'elle exprime une compassion à l'égard des migrants ? Faut-il toujours tout ramener à une vision politique ?

Le rôle des journalistes n'est pas de prendre les apparences pour le réel. Quand Macron va au Collèges des Bernardins et déclare aux plus hautes personnalités du catholicisme français qu'il faut «réparer» le lien abîmé entre l'Église et l'État, que croyez-vous qu'il fasse ?  Une bonne action ?

Non, il fait de la politique. Il s'adresse à une Église catholique blessée par cent ans de laïcité et qui souffre d'une hémorragie de fidèles. Il lui dit : oublions la laïcité, revenez dans le jeu politique. Pourquoi Macron fait-il cela ? Pour se constituer des alliés dans son grand projet de bâtir ce qu'il appelle l'«Islam de France». Macron a besoin d'alliés pour se débarrasser de la laïcité. Quel meilleur allié que l'Église ?

 

Le-president-Republique-Emmanuel-Macron-devant-eveques-France-college-Bernardins-Paris-9-avril-2018_0_1399_933
Macron au Collèges des Bernardins : il faut «réparer» le lien abîmé entre l'Église et l'État

 

Quant à la compassion de l'Église pour les migrants musulmans, il est bon de rappeler que cette compassion est sélective. L'Église ne défend pas les Coptes quand ils sont massacrés en Égypte, elle proteste à peine contre l'authentique épuration ethnique qui frappe les chrétiens d'Orient, et elle n'a guère eu de mot charitable pour les Yazidis massacrés par l'État islamique. C'est cette sélectivité compassionnelle qui interroge. J'essaye de montrer dans mon livre que la charité affichée de l'Église envers les musulmans est aussi une politique.

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Quant aux médias, pour finir, vous y voyez des «falsificateurs de la vérité» ?

Il y a quelques jours, le Journal télévisé de France 2 a diffusé un reportage sur l'épidémie d'attaques au couteau qui sévit à Londres. Mais la même épidémie sévit en France et aucun média ne dresse un tableau de la situation.

Il faut feuilleter la presse de province, journal par journal, pour se rendre compte de l'ampleur des violences gratuites, souvent mortelles, commises au quotidien. Quand un journal évoque une attaque au couteau, on ignore le nom de l'agresseur et ses motivations. Comme s'il y avait une volonté d'anonymiser le «déséquilibré» ! Les médias, dans leur grande majorité, participent au casse du siècle. Ils n'informent plus sur les problèmes, ils prêchent la «diversité» et le «vivre ensemble».

Le Figaro-Vox, 5 octobre 2018

 

portrait_dr_mamou_yves
Yves Mamou

 

- retour à l'accueil

1 octobre 2018

la mort d'Antoine Sfeir (Michel Renard)

AVT_Antoine-Sfeir_1428

 

 

la mort d'Antoine Sfeir

hommage et témoignage

 

Je suis triste d’apprendre la mort d’Antoine Sfeir. Le courage et la lucidité, la convivialité et le sens de l’amitié caractérisent ce que fut cet homme, passeur entre les cultures. Il avait de très nombreux amis, dans des cercles larges, chacun témoignera. Je l’ai bien connu également, dans des circonstances diverses.

Comme il avait créé les Cahiers de l’Orient, il m’avait proposé la direction de Cahiers de l’islam en me laissant toute la liberté voulue. J’ai fini par décliner un travail qui m’avait déjà beaucoup demandé quand j’avais créé la revue Islam de France.

Il aurait fallu m’y consacrer à temps plein alors que je ne pouvais quitter mon emploi de professeur d’histoire. Et les forces intellectuelles n’existaient pas en nombre suffisant, sur la scène française, pour décrypter en termes de sociologie politique et d’analyse de l’héritage islamique – et sans concessions - les dynamiques religieuses de l’islam dans notre pays.

Les Cahiers de l’islam tels que souhaités par Antoine Sfeir n’ont pas vu le jour. Une revue homonyme a été créée en 2013. Il n’est pas certain que la nocivité de l’islamisme y soit perçue avec la même perspicacité que celle d’Antoine Sfeir.

En 2003, il m’avait demandé de témoigner en sa faveur lors du procès de Lyon qui l’opposa à Tariq Ramadan. Antoine Sfeir avait évoqué le «double langage» de Ramadan. Ce dernier a perdu son procès, la cour d’appel de Lyon ayant confirmé la relaxe d’Antoine Sfeir le 22 mai 2003.

Ce procès révélait d’étonnantes lignes de partage avec une Gauche déjà engagée aux côtés de l’islamisme. Ramadan avait en effet pour témoins : Michel Morineau de la Ligue de l'Enseignement, Françoise Germain-Robin, du quotidien L'Humanité, et Alain Gresh, rédacteur en chef du Monde diplomatique.

Antoine Sfeir était soutenu par : Soheïb Bencheikh, grand mufti de Marseille ; Rachid Kaci président de la Droite Libre ; Richard Labévière, journaliste à RFI ; la démographe Michèle Tribalat et moi-même.

Pour appuyer le propos d’Antoine Sfeir, j’avais montré au tribunal la duplicité de Tariq Ramadan disant approuver la laïcité en France tout en manifestant sa fidélité au programme totalitaire de son grand-père Hassan al-Banna, fondateur des Frères Musulmans. Je livrais le texte de ce programme que nous avions traduit et publié trois ans plus tôt.

Dans le train qui nous menait à Lyon, je me souviens qu’Antoine Sfeir, préoccupé par l’audience à venir, ressentait à nouveau des douleurs au bout des doigts. Là où ses tortionnaires et geôliers palestiniens l’avaient torturé en 1976 à Beyrouth, en lui arrachant les ongles.

Un jour, il m’avait invité à le voir dans le local de sa revue, ne m’indiquant que la station de métro où je devais descendre. Arrivé, je l’appelle, il me dit : «attends, je t’envoie quelqu’un en voiture». L’un de ses amis libanais me conduit à travers les rues de Paris conduisant avec une fougue qui ne me rassurait guère : «pas de panique, j’étais chauffeur à Beyrouth pendant la guerre civile», me dit-il.

Antoine Sfeir n’a jamais paniqué face à la montée de l’islamisme en France, il y opposait son intelligence des situations et son désir de vérité. Cette acuité d’esprit, il l’avait cher payée.

Adieu Antoine. Ton absence nous attriste mais ton souvenir nous encourage.

Michel Renard

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
2 janvier 2018

les 50 demandes du programme des Frères Musulmans, Hassan al-Bannâ (1936)

hassan_el_banna

 

les 50 demandes du programme

des Frères Musulmans,

Hassan al-Bannâ (1936)

un texte fondateur de l'islam politique totalitaire

 

J'ai fait traduire, par un ami tunisien, universitaire, les 50 demandes du programme des Frères Musulmans de Hassan al-Banna (1936), l'année 2000 et les ai publiées dans la revue que je dirigeais alors : Islam de France, n° 8.
C'est à ma connaissance la première traduction française, à partir du texte arabe tel qu'on le trouve dans Mémoires de l'Imâm martyr Hassan al-Bannâ, 2e éd., sans lieu, 1386/1966.

Michel Renard

 

50 demandes Frères Musulmans (1)

50 demandes Frères Musulmans (2)

50 demandes Frères Musulmans (3)

50 demandes Frères Musulmans (4)

50 demandes Frères Musulmans (5)

 

Islam de France n°8 couv

 

d8a7d984d8a8d8a7d986_d98ad8aed8b7d8a8
Hassan al-Bannâ, à la source de l'islam politique

 

 

- retour à l'accueil

7 juin 2017

l'islam actuel vu par une chanteuse koweito-saoudienne

Shams Bandar Al-Aslami (1)

 

 

l'islam actuel vu par

une chanteuse koweito-saoudienne

 

 

 

"Nous, Arabes, sommes très forts pour rejeter nos fautes sur les autres"

 

Shams Bandar Al-Aslami (1)

 

Shams Bandar Al-Aslami (2)

 

Shams Bandar Al-Aslami (3)

 

Shams Bandar Al-Aslami (4)

 

Shams Bandar Al-Aslami (5)

 

Shams Bandar Al-Aslami (6)

 

Shams Bandar Al-Aslami (7)

 

 

- retour à l'accueil

17 novembre 2015

sunnites non radicaux ?

sunnites non radicaux (1)

 

 

sunnites :

non radicaux ?

 

sunnites non radicaux (2)

 

sunnites non radicaux (3)

 

sunnites non radicaux (4)

 

sunnites non radicaux (5)

 

Les Islamopithèques

Les Islamopithèques Voici des questions importantes pour les musulmans. Cette salle approuve les atrocités prononcées par les imams. Ils ne sont certainement pas majoritaires, mais existent et diffusent leurs vidéos. Qu'en pensent-ils ? C'est le moment de clarifier l'Islam d'Europe et de se dissocier de ces prêcheurs de haine !(Vidéo provenant de Norvège publiée en février 2015).http://youtu.be/KkwXFmeNsmQ

Posté par Waleed Al-Husseini sur mardi 17 novembre 2015

 

 

 

- retour à l'accueil

3 juillet 2014

islam laïque : dénaturation ou accomplissement ?

sheikh+3ali+3abderraziq
le sheikh ‘Alî Abderrazîq

 

l'islam laïque : influence de l'Occident

ou pensée interne à l'islam ?

Ssiskas60 - Michel Hilal Renard

 

 

Vos propos calmonieuse et mensongére

salut, a vous ignorant
je vous écris , car par curiosité, je suis tombé par hasard sur votre site.
Avant tout pour éclaircir certain de vos propos il y a pas( d'islam laïque), c'est une innovation apporté par des occidentaux, qui souhaiterai mettre la confusion de certains musulmans pratiquants, en leur détachant complétement de leur pratique religieuse et obligatoire que notre dieu le puissant veut de nous.
Vous faite des déclarations sur des propos tenues par certains musulmans,sans apporté aucune preuve de ce que vous avancez, mais plutôt je pense que c'est fait volontairement de diffuser des calomnies et des mensonges sur notre religion.
Vous êtes des imposteurs et manipulateurs, votre objectif c'est de nuire a la religion de l'islam.
Mais sachez une chose importante :
" celui qui veut nuire a l'islam, est comparable a celui qui veut souffler sur le soleil pour l'éteindre".
rapporté par l’exégète Ibn Kathir.
A méditer

Ssiskas60
orthographe et syntaxe non corrigées

 

Salut à vous non-lecteur,

L'islam laïque a notamment été théorisé par Alî Aberraziq en 1925 à partir des seules références islamiques. Cette question est l'objet d'une controverse interne au monde musulman, que vous le vouliez ou non.

Aujourd'hui, la version dominante de l'islam est celle des wahabbites, des Frères musulmans et de tous les salafistes en leurs multiples courants.
Elle s'appuie sur une ignorance profonde de l'histoire de la théologie islamique.

Je ne citerai qu'un seul auteur, né en 994 et mort en 1066, Bayhaqî, qui a écrit L'Anthologie du renoncement.

Pour présenter le livre le livre de Bayhaqî sur le renoncement (zuhd) en islam, le cheihk Haydar a établi une liste de 63 titres consacrés à ce thème, commençant par le Kitâb al-zuhd de Zâ'ida ibn Qudâmâ Abî-l-Salt (mort en 777) et se terminant par le Kitâb al-adab wa-l-raqâ'iq du célèbre Suyûtî (mort en 1505).

Évidemment, cela sera considéré comme impie par les salafistes et autres fanatiques. Mais, c'est une théologie qui provient du coeur même de l'islam et non de l'Occident.

Voici donc quelques preuves. J'y ajouterai ces versets du Coran... que vous avez dû omettre dans votre lecture... si jamais vous lisez le Coran :

  1. «Nous ne t'avons point envoyé pour être leur gardien» (IV, 80).
  2. «sachez qu'à Notre Envoyé n'incombe que la communication explicite» (V, 92).
  3. «Or tu n'es là que pour donner l'alarme, et Dieu est répondant de toute chose» (XI, 12).
  4. «à toi la communication seule incombe, à Nous le compte...» (XIII, 40).
  5. «S'ils se dérobent, seule t'incombe la communication explicite» (XVI, 82).
  6. «Nous ne t'avons envoyé que comme porteur de bonne nouvelle et donneur d'alarme (XVII, 105).
  7. «dis : "Humains, je ne suis pour vous qu'un donneur d'alarme explicite"» (XXII, 49).
  8. «dis : "Obéissez à Dieu, obéissez à l'Envoyé". Si vous vous dérobez, il ne lui incombera que sa propre charge, et à vous la vôtre. En revanche, si vous obéissez, vous serez bien guidés. Quant à l'Envoyé, seule lui incombe la communication explicite...» (XXIV, 54).
  9. «Tu ne disposes pas sur eux de coercition» (L, 45).
  10. «Lance donc le Rappel : tu n'es là que celui qui rappelle, tu n'es pas pour eux celui qui régit» (LXXXVIII, 22-23).

À méditer.

wa salam.

Michel Hilal Renard

 

couverture_Ali_Abderraziq

 

Bayhaqî couv
Bayhaqî (994-1066)

 

 

- retour à l'accueil

22 janvier 2011

des islams...


masque-furusiyya

 

un islam ou des islams ?


par Michel Renard, jeudi 13 janvier 2011, 01:38 (sur Facebook)

 

le salafiste britannique Abou Mounisa

Les musulmans doivent se déterminer clairement. Les salafistes parlent-ils au nom de l'islam ? Si oui, la guerre des civilisations est devant nous. Si non, ceux qui s'opposent aux salafistes doivent argumenter et dire en quoi les salafistes sont une déviance de l'islam, ils doivent le dire en tant que musulmans en trouvant dans l'héritage de la pensée islamique des arguments pour répondre aux salafistes. Si ils ne le peuvent (ou ne le veulent) la confrontation est devant nous.

Michel Renard

 

http://www.youtube.com/watch?v=LfTEC3GmoXs

 

Le salafiste britannique Abou Mounisa : Déraciner la démocratie pour que la société toute entière se prosterne devant Allah

Ci-dessous des extraits d'un discours du salafiste britannique Abou Mounisa lors de la conférence de l´Eveil tenue le 15 décembre 2010 et mise en ligne sur Internet.

Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais : http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2744.htm

 

"Notre dawa doit être une dawa contre le système, que nous remplacerons par l'islam… Nous voulons que la société toute entière courbe la tête devant Allah"

 

Abou Mounisa : "S'agissant de Dawa [appel à l'islam], ne pensez pas, chers frères et sœurs, que notre dawa consiste à appeler à l'islam une poignée de gens dans la rue.

Notre dawa doit être une dawa contre le système, que nous remplacerons par l'islam. C´est ce que nous devons faire, mes chers frères : nous devons appeler l'ensemble de la société à l'islam. Nous ne nous contentons pas d'appeler un frère ou une sœur à suivre la religion d'Allah. Nous voulons que la société toute entière courbe la tête devant Allah. Nous ne voulons pas qu'une seule sœur porte le khimar [voile] ou le jilbab [robe] ; nous voulons que la société toute entière porte le khimar ou le jilbab. Nous ne voulons pas que seuls nos frères et sœurs se prosternent devant Allah. Nous voulons que toute la société en fasse autant. C'est la dawa du prophète Mahomet. C'est notre dawa, chers frères et sœurs. (…)

Si vous vous tenez derrière votre stand de dawa, vous contentant d'inviter les gens à rejoindre l'islam, à l'instar de Zakir Naik [prédicateur], pensez-vous que vous allez changer la société ? Sans attaquer la loi l'ordre [établi] ? Non, mes chers frères, impossible de changer la société de cette façon. La société ne pourra pas changer. Nous devons provoquer la société pour qu'elle change."

 

"Qui autorise cette liberté ? Qui autorise cette démocratie ? Qui permet à ces faux dieux d'exister ?"

"En outre, ce que nous devons comprendre, c'est qu'à l'époque où le prophète Mahomet était à la Mecque, il s'y trouvait 360 idoles. Aujourd'hui, on ne vénère plus d'idoles physiques. Aujourd'hui, on vénère les idées de démocratie, de liberté et de capitalisme. Voilà ce que l'on vénère aujourd'hui. La femme dira : je suis libre d'avorter. L'homme dira : je suis libre de pratiquer la promiscuité sexuelle. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est la réalité d'aujourd'hui .

Qui autorise cette liberté ? Qui autorise cette démocratie ? Qui permet à ces faux dieux d'exister ? Le gouvernement, la loi et l'ordre [établi]. Ce sont eux qui le permettent. Quand le [peuple] dit au prophète Mahomet : pourquoi ne pas ajouter votre dieu aux nôtres ? Ça n'en fera qu'un de plus – vous n'avez qu'à l'ajouter. Il répondit : Non !" (…)

 

"Nous devons couper la tête de la démocratie pour la déraciner."

"Il dit : Croyez-vous que je vais mêler mon Dieu aux vôtres ? Je ne mêle jamais mon Dieu aux vôtres. Il m'est impossible de mêler mes dieux [sic] aux vôtres et je ne le ferai jamais. Je crois qu'Allah se suffit à Lui-même. Il n'a pas besoin de vos dieux. Je suis venu détruire vos dieux. Quand Allah accorda au prophète Mahomet la victoire à la Mecque, il se rendit à la Kaaba et détruisit tous les 360 dieux qui s´y trouvaient. Mais vous savez quoi, Il ne s'est pas arrêté là. Savez-vous ce qu'il a fait ? Il s'est rendu dans les régions des idoles : Lat, Uzzat et Manat. Il est allé jusque dans ces régions, et a demandé : où se trouve Uzzat ? Où se trouve Manat ? Il est allé les trouver et les a détruites, tuées, leur a tranché la tête, les a décapitées. Voilà pourquoi, mes chers frères, nous devons couper la tête de la démocratie pour la déraciner."

 

"Nous devons attaquer chaque jour leur système… Nous devrions mettre tout notre coeur, pour l'amour d'Allah, à détruire l'intégralité de leur système et le remplacer par l'islam."

"Nous devons couper la tête du capitalisme pour le déraciner, nous en emparer, le tuer à la racine. Voilà ce que nous devons faire. Nous devons le haïr au point, mes chers frères, d'attaquer chaque jour leur système. Chaque jour. Exactement comme le prophète Mahomet. (…)

Voilà ce que devrait être notre sentiment. Voilà ce que nous devrions croire. Nous devrions mettre tout notre coeur, pour l'amour d'Allah, à détruire l'intégralité de leur système et le remplacer par l'islam. (…)

Qui autorise l'alcool, pour commencer ? La loi et l'ordre [établi]. C'est pourquoi nous devons nous tourner vers la loi et l'ordre [établi]. Nous devons attaquer la loi et l'ordre [établi]. Un homme de l'époque du prophète Mahomet… Désolé, excusez-moi. Omar ibn Al-Khattab aperçut une femme habillée de façon inappropriée. Ce que Mahomet a fait… Non, désolé… Ce qu'Omar ibn Al-Khattab a fait… Il est allé la trouver et l'a frappée. Il l'a frappée. Il lui a dit : 'Comment oses-tu aller dans les rues de Médine, qui appartient au prophète Mahomet, ainsi vêtue ? Elle s'est retournée et lui a dit : Qui êtes-vous pour vous pour me dire comment m'habiller ? Vous savez ce qu'il lui a répondu ? Je suis l'émir des croyants. Mais de nos jours, nous ne pouvons gifler toutes les femmes dans la rue. Nous ne le pouvons pas. Cela ne nous est pas permis.

Donc ce qu'il nous reste à faire, c'est nous tourner vers le munkar [le mal]. Nous devons nous retourner et attaquer la société. En nous attaquant à la racine du problème, nous supprimons le problème. Mais si vous ne faites que vous occuper des branches, en saisissant une poignée par-ci, une poignée par-là, vous n´allez pas régler le problème. Cela ne réglera jamais le problème. Nous devons nous attaquer à la racine du problème, qui est la loi humaine, le système humain qui nous régit aujourd'hui. Vous comprenez, mes frères ? C'est ce que nous devons faire."

"Nous devons nous occuper de ces lois, les remplacer par l'islam… et attaquer Daoud Kamroon"

"Nous ne pouvons pas simplement nous asseoir jusqu'à ce que nos frères disent : Mon frère, ce que tu fais est interdit. Ma sœur, ton foulard est complètement prohibé – c'est une grosse bosse sur la tête.  Ce n'est pas comme ça qu'on fait. Ce qu'il faut, c´est dire à ta sœur que sa bosse est inconvenante. Il faut aller dire à son frère qu'il a tort.  Et il faut aussi encourager le bien et interdire le mal, et faire que la société se prosterne devant Allah.

Voilà ce que nous devons faire, mes chers frères. Nous devons attaquer les dirigeants. Nous devons nous retourner et attaquer… comment il s'appelle ? Daoud Kamroon… Cameron. Il l'appelle Daoud Kamroon. Nous devons l'attaquer. Nous devons dire : vos lois sont opprimantes. Nous devons nous occuper de ces lois, les remplacer par l'islam. Voilà ce que nous devons faire."

_____________________________________________________

 

 

    • Razika Guériani : Ecoeurée !..... (c'est le seul mot qui me vient à l'esprit)

      13 janvier, 02:05 ·

    • Michel Renard ‎- oui Razika... mais il faut savoir que l'islam c'est AUSSI cela...

      13 janvier, 02:16

    •  

       

    • Razika Guériani : Pas le mien ni celui de mes arrières grand-parents, grands-parents, parents, freres, soeurs, oncles ; tantes, cousin(e)s, belles-soeurs, ami(e)s, connaissances, voisins, etc etc Force est de constater qu'il y a donc plusieurs INTERPRETATIONS de l'Islam !

      13 janvier, 02:25

    • Razika Guériani et sur ce : مساء الخير والسلام عليكم

      13 janvier, 02:47    


    • Michel Renard - entièrement exact, il y a plusieurs interprétations de l'islam. Ce qui est inquiétant c'est que les musulmans qui ne partagent pas le délire des salafistes (mais aussi celui des fondamentalistes, des islamistes, des jihadistes) ne leur répondent JAMAIS. À part quelques intellectuels... Où sont les courants qui se réclameraient d'un islam des "Lumières", d'un islam religion non politique, d'un islam "moderniste", d'un islam laïque...??? Pas dans les mosquées, pas dans les khûtba du vendredi, pas dans les associations de l'islam militant... L'expression dominante de l'islam est celle des islamistes et des salafistes...
      Ce qui ne peut manquer d'inquiéter. Le clash of civilisations est devant nous. 

    •  

       

      13 janvier, 09:41 ·

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 > >>
islam laïque
  • Forum musulman pour un islam laïque, argumentation contre l'islam politique et le fondamentalisme, défense des thèses du réformateur musulman égyptien Ali Abderraziq (1925) - Michel Renard
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
islam laïque
Derniers commentaires
Archives
Publicité